Îöåíèòå ýòîò òåêñò:


Original is here



Dm			       Gm             A7
Tu sais, je n'ai jamais ete aussi heureux que ce matin-lþ
Dm				Gm            A7
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
Dm				    A
C'etait l'automne, un automne oû il faisait beau
		   D7
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amerique
Gm
Lþ-bas on l'appelle l'ete indien
E
Mais c'etait tout simplement le nòtre
	Dm
Avec ta robe longue tu ressemblais
		Bdim
A une aquarelle de Marie Laurencin
	    E7		    A7
Et je me souviens, je me souviens trõs bien

De ce que je t'ai dit ce matin-lþ
	  A7
Il y a un an, y a un siõcle, y a une eternite

{refrain:}
Dm			    A
On ira oû tu voudras, quand tu voudras
    D7					 Gm
Et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
E			     Dm
Toute la vie sera pareille þ ce matin
Bdim		  E7
Aux couleurs de l'ete indien

Aujourd'hui je suis trõs loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y etais. Je pense þ toi.
Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arriõre
Comme elle je me couche sur le sable
Et je me souviens, je me souviens des marees hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une eternite, un siõcle, il y a un an

{au refrain:}



A [Am]toi,
A la faãon que tu as d'[Dm]étre belle,
A la faãon que tu as d'[G7]étre þ moi,
A tes mots tendres un peu ar[C]tificiels,
Quelque f[E7]ois,
{comment Mémes accords}
A toi,
A la peite fille que tu etais,
A celle que tu es encore souvent,
A ton passe, þ tes regrets,
A tes anciens prionces charmants,

{Refrain:}
A la [Am]vie, þ l'amour,
A nos vies, þ nos jours,
A l'e[E7]ternel retour de la [Am]chance,
A l'enfant qui viendra,
Qui nous ressemblera,
Qui s[G7]era þ la fois toi et [E]moi.[E7]

A moi,
A la folie dont tu es la raison,
A mes colõres sans savoir pourquoi,
A mes silences et þ mes trahisons,
A moi,
Au temps que j'ai passe þ te chercher,
Aux qualites dont tu te moques bien,
Aux defauts que je t'ai cache,
A mes idees de baladin.

{au refrain}

A nous,
Aux souvenirs que nous allons nous faire,
A l'avenir et au present surtout,
A la sante de cette vieille terre,
Qui s'en fout.
A nous,
A nos espoirs et þ nos illusions,
A notre prochain premier rendez-vous,
A la sante de ces milliers d'amoureux,
Qui sont comme nous.

{au refrain}



(intro: Dm Dm7 Dm6 Dm7 Dm Dm7 Dm6 Dm7
        Dm Gm C F Dm Gm A Dm Dm7 G G7 A)

(Refrain:)

Dm             Gm 
Salut, c'est encore moi.
C              F      Dm
Salut, comment tu vas?
Gm      A      Dm      Dm7
Le temps m'a paru trõs long.
        G        G7       A
Loin de la maison j'ai pense þ toi.

Dm                   Gm
J'ai un peu trop navigue
C                 F   Dm Gm
Et je me sens fatigue.
       A    Dm    Dm7
Fais-moi un bon cafe,
G             G7       A
J'ai une histoire þ te raconter.

Dm                         Gm
Il etait une fois quelqu'un,
C                          F  Dm Gm
Quelqu'un que tu connais bien,
   A      Dm        Dm7
Il est parti trõs loin,
   G           G7      A   C
Il s'est perdu, il est revenu.

(Refrain:)

Fm             Bm
Salut, c'est encore moi.
D#             G#      F7
Salut, comment tu vas?
Bm      C7     Fm      Fm7
Le temps m'a paru trõs long.
        G        G7       C      C7
Loin de la maison j'ai pense þ toi.

(solo: Fm Gm)

   Gm                      Cm F
Tu sais, j'ai beaucoup change.
                     B    Gm Cm
Je m'etais fait des idees,
      D        Gm     Gm7
Sur toi, sur moi, sur nous,
C         C7            D      D7
Des idees folles, mais j'etais fou -

Gm                     Cm
Tu n'as plus rien þ me dire,
F                     B   Gm Cm
Je ne suis qu'un souvenir.
     D         Gm        Gm7
Peut-étre pas trop mauvais,
     C       G7        D    D7
Mais jamais plus je ne te dirai:

(Au refrain.)



Hm
Et si tu n'existais pas,
                    Em
Dis-moi pourquoi j'existerais.
                                  F#
Pour traíner dans un monde sans toi,
               Hm
Sans espoir et sans regrets.

Et si tu n'existais pas,
                    Em
J'essaierais d'inventer l'amour,
                                     A
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
              D
Naítre les couleurs du jour.
            F#
Et qui n'en revient pas.

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pour qui j'existerais.
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerais jamais.

Et si tu n'existais pas,
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va,
Je me sentirais perdu,
J'aurais besoin de toi.

(solo: Hm Em Hm Em A)

Dm
Et si tu n'existais pas,
                   Gm
Dis-moi comment j'existerais.
                                    A
Je pourrais faire semblant d'étre moi,
             Dm
Mais je ne serais pas vrai.

Et si tu n'existais pas,
                    Gm
Je crois que je l'aurais trouve,
                            C
Le secret de la vie, le pourquoi,
                F
Simplement pour te creer
           A
Et pour te regarder.

(Dm Gm Dm - x2)



(intro: Em+F# H7 Em+F# H7)

  Em+G#       Em              Am
J'habitais au deux et elle au quatre mille deux cents.
  Dsus4        D               G            Dsus4
Moi, prõs du desert et elle au bord de l'ocean.
Em+G#        Em           Am            C
Elle etait jolie avec ses taches de rousseur,
Am                F#7            H      H7
Elle sortait de l'ecole þ quatre heures,
Em+G#         Em                 Am
On partageait des ice-creams, on buvait des sodas,
Dsus4          D               G                 Dsus4
On avait douze ans, l'amour faisait ses premiers pas...
Em+G#         Em               Am             C
Des petits baisers d'adieu sur Hollywood Boulevard,
Am                                C           Am    H7
Et puis je rentrais chez moi pour en parler þ ma guitare -

(Refrain:)

Em                             Am
Elle c'etait Noisette et moi j'etais Cassidy,
Dsus4         D          G
On avait pour nous toute la Californie:
Em                           Am
Des chemins de sable et des plages pour geants.
Dsus4         D                        H7                   Em+F#7 H7
On etait chez nous, c'etait defendu au plus de treize ans...

J'imagine qu'elle est loin de nos jeux interdits
Et que la Noisette a oublie son Cassidy.
Moi, je m'en souviens, et assez bien de son visage,
Mais c'est pas plutòt de mon enfance et de son paysage...

(Au refrain.)



   Gm
Nancy en hiver, une neige mouillee
                          D
Une fille entre dans un cafe

Moi, je bois mon verre, elle s'installe þ còte
                             Gm
Je ne sais pas comment l'aborder

La pluie, le beau temps, ãa n'a rien de genial
                                   Cm
Mais c'est bien pour forcer son etoile
                              Gm
Puis vient le moment quand on parle de soi
      D                      G
Et la neige a fondu sous nos pas


{refrain:}
On s'est connus au cafe des trois colombes
                                  D
Aux rendez-vous des amours sans abri
           C                          G
On etait bien, on se sentait seuls au monde
             D                          G
On n'avait rien, mais on avait toute la vie

Nancy en printemps, ãa ressemble þ Midi
Elle m'aime et je l'aime aussi
On marche en parlant, on refait la philo
Je la prends mille fois en photo
Les petits bistrots tout autour de la place
Au soleil ont sorti leurs terrasses
Mais il y avait trop de lumiõre et de bruit
On attendait qu'arrive la nuit

{refrain:}
On se voyait au cafe des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On etait bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien, mais on avait toute la vie

Nancy, c'est trop loin, c'est au bout de la terre
Ãa s'eloigne þ chaque anniversaire
Mais j'en suis certain, mes chagrins s'en souviennent
Le bonheur passait par la Lorraine
Elle s'en est allee suivre d'autres chemins
Qui ne croisent pas souvent les miens
Je t'ai oubliee, mais c'est plus fort que moi
Il m'arrive de penser þ toi

{refrain:}
On se voyait au cafe des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On etait bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien, mais on avait toute la vie



(intro: Dm Dm C Dm C Dm)

Dm                                          C
Je l'ai vue prõs d'un laurier, elle gardait ses blanches brebies.
           Gm                           Dm
Quand j'ai demande d'oû venait sa peau fraíche, elle m'a dit:
                                           C
"C'est d'rouler dans la rosee qui rend les bergõres jolies",
            Gm                             Dm 
Mais quand j'ai dit qu'avec elle j'voudrais y rouler aussi -

(Refrain:)

         A
Elle m'a dit,
F                               C
Elle m'a dit d'aller siffler lþ-haut sur la colline,
C7                          F
De l'attendre avec un petit bouquet d'eglantines.
                                    C
J'ai cueilli les fleurs et j'ai siffle tant que j'ai pu,
C7                                F
Je l'ai attendue, attendue - elle n'est jamais venue...

(solo: A Dm A Dm)

A la foire du village un jour je lui supplirai
Que je voudrais étre une pomme suspendue þ un pommier,
Et qu'þ chaque fois qu'elle passe, elle vienne me mordre dedans,
Mais elle les passait toutes en me montrant ses jolies dents...

(Au refrain.)

(solo: A Dm A Dm C Dm C Dm)

(Au refrain.)



(intro: E G#m A H E G#m A H)

   E                             G#m
Vois, cet oiseau bleu est prisonnier du ciel
A                       H
Dans sa grande cage etoilee...
  E                          G#m
Moi, de temps en temps je me sens pareil
A                H
A cet eternel exile.
  G                       Hm
Lui, qui ne peut pas replier ces ailes,
  C                        D   H
Moi, qui ne peut pas m'arréter.

(solo: E G#m A H)


Vois, cet oiseau bleu est prisonnier du ciel
Dans sa grande cage etoilee...
Moi, de temps en temps je me sens pareil
A ce voyageur fatigue.
Toi, de tout en blanc parfois tu l'appelles.
Lui, il voudrait bien se poser,
Mais il ne peut pas replier ses ailes,
Et toi, tu ne peux pas t'envoler.

(solo: B Dm D# F - x2)



       E              G#m
C'est dròle, tu es partie,
       G#m                A  H
Et pourtant tu es encore ici,
        A       H          E
Puisque tout me parle de toi:
   C#m       F#m       H           C#m
Un parfum de femme, l'echo de ta voix.
       A                       E
Ton adieu, je n'y crois pas du tout,
                F#m     H            E
C'est un au revoir, presqu'un rendez-vous...

E             H      E
Ãa va pas changer le monde,
                      F#m
Il a trop tourne sans nous.
                           H
Il pleuvra toujours sur Londres...
F#m            H7     E    H
Ãa va rien changer du tout.
E                       H      E
Qu'est-ce que ãa peut bien lui faire,
E7                        A
Une porte qui s'est renfermee?
               E                  F#m
On s'est aimes, n'en parlons plus,
          H7   E   C
Et la vie continue.

F             C      F
Ãa va pas changer le monde
                     Gm
Que tu changes de maison.
                       C
Il va continuer, le monde,
Gm           C7    F   C7
Et il aura bien raison.

F              C        F
Les poussiõres d'une etoile,
      F7                             B
C'est ãa qui fait briller la voie lactee...
               F                  Gm
On s'est aimes, n'en parlons plus,
          C7       F C#
Et la vie continue.

F#            C#     F#
Ãa va pas changer le monde,
                  G#m
Ãa va pas le deranger.
                          C#
Il est comme avant, le monde,
G#m                 C#7    F# C#
C'est toi seule qui as change.
  F#            C#    F#
Moi, je suis reste le méme,
    F#7                      H
Celui qui croyait que tu l'aimais...
                 F#                 G#m
C'etait pas vrai, n'en parlons plus,
          C#7  F#
Et la vie continue.



(intro: F C F C G)

     C                Am
Ma musique, c'est ton rire,
       F            C
Une presence, une voix,
      D            Am
Une silence qui dit "je t'aime".
     Dm          C      G
Ma musique vient de toi.

Ma lumiõre, c'est ton geste,
Une caresse dans le noir,
Qui s'appelle la tendresse.
Ma lumiõre, c'est ton regard.

Ma priõre, c'est l'absence
De la colõre, et une fois,
Dans ma chambre solitaire,
Ma priõre va vers toi.

(solo: F Am G Am F C G)



(intro: Fm Fm Fm+E Fm7 Bm Fm G C)

    Fm        Fm+E    Fm7
Le premier metro s'en va dans la nuit.
   Bm       Fm         G           C
Un bon cafe chaud avant d'aller au lit.
      Fm         Fm+E    Fm7
C'est tous les matins la méme musique:
       Bm             Fm     Bm C Fm
Train-train quotidien, piano mecanique.

D#m                      Bm
Dans un pop retro, tout prõs de la Cite,
D#m            F7     Bm
Chaque soir il va jouer
F#                    C#
Foxtrots et tangos, musique þ grand-papa,
Bm                 C     Fm
Pour des tas de fils þ papa,
           B              D#m
Du Cole Porter et du Gershwin.
G#             C#
C'est de la routine,
G              Cm          D  C
Il n'est pas fáche d'aller se coucher.

Le premier metro s'en va dans la nuit.
Trois notes et trois mots avant d'aller au lit.
Il fait des chansons par une illusie,
Train-train quotidien, piano mecanique.

Il est plein d'espoir, il s'endort en passant,
Sør que ãa va plaire aux gens.
On verra ce soir, il faut que je l'essaie.
C'est peut-étre un grand succõs
De Cole Porter ou de Gershwin.
C'est de la routine,
Je ne serais pas fáche de le remplacer.

Le dernier metro s'en va dans la nuit.
Dans son bar metro il joue sa melodie,
Mais personne, sør, n'entend sa musique...
Train-train quotidien, piano mecanique.

(solo)



G#
Seule devant ta glace,
                          Bm
Tu te vois triste, sans savoir pourquoi.
Et tu ferais n'importe quoi
     D#            D#7
Pour ne pas étre þ ta place...

(Refrain:)

G#
Si tu t'appelles melancolie,
                                 Bm
Si l'amour n'est plus qu'une habitude,
                     D#
Ne me raconte pas ta vie,
         C#           D# D#7
Je la connais, ta solitude.
G#
Si tu t'appelles melancolie,
                             Bm
On est fait pour l'oublier ensemble -
                             D#
Les chiens perdus, les incompris,
          C#               D#  D#7
On les connaít, on leur ressemble.


Et demain, peut-étre,
Puisque tout peut arriver, n'importe oû,
Tu seras lþ au rendez-vous,
Et je saurai te reconnaítre...

(Au refrain.)



D               A              D
Les matins se suivent et se ressemblent,
Hm                 G               D
Quand l'amour fait place au quotidien.
               A                 D
On n'etait pas fait pour vivre ensemble,
      Hm            A7                 D
Ãa ne suffit pas toujours de s'aimer bien.

       Hm
C'est dròle, hier, on s'ennuyait,
   F#m
Et c'est þ peine si l'on trouvait
    A                              E7
Des mots pour se parler du mauvais temps.
   Hm
Et maintenant qu'il faut partir,
   F#m
On a cent mille choses þ dire,
    A7                                   D
Qui tiennent trop þ coeur pour si peu de temps.,

(Refrain:)

G          A                D
On s'est aime comme on se quitte:
     Hm               G          D    A
Tout simplement, sans penser þ demain,
    D                 A                 Hm   E
A demain qui vient toujours un peu trop vite,
       G                 A                          D
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien.

On fait c'qu'il faut, on tient les ròles,
On se regarde, on rit, on cráne un peu,
On a toujours oublie quelque chose,
C'est pas facile de se dire adieu.

Et l'on sait trop bien que tòt ou tard,
Demain peut-étre ou méme ce soir,
On va se dire que tout n'est pas perdu.
De ce roman inacheve
On va se faire un conte de fees,
Mais on a passe l'áge, on n'y croirait plus...

(Au refrain.)

Romeo, Juliette et tous les autres,
Au fond de vos bouquins dormez en paix.
Une simple histoire comme la nòtre,
Est de celles qu'on n'ecrira jamais.

Allons, petite, il faut partir,
Laisser ici nos souvenirs,
On va descendre ensemble si tu veux.
Et quand elle va nous voir passer -
La patronne du cafe, -
Va encore nous dire "Salut les amoureux".

(Au refrain.)



(intro: C F C F)

C
Lulu vendait ses toiles,
                             Dm
Jacquot plongeait dans un bistro,
                      G
Dede goøtait les vins,
             Dm          G
Moi, j'etais fort au hale
        Dm     G       C
Et Jeje lavait les carreaux,
           G#        G
Pierrot ne faisait rien.
C
On s'etait fait les poches
                         Dm
Pour se payer un vieux tacot,
                    G
Fleuri sur le capot,
           Dm         G
Qui révait de Provence
          Dm             C
Et qui mourut þ Fontainebleau...

(Refrain:)

                    Dm                  G
On allumait une cigarette et tout s'allumait,
              C                     Am
Et c'etait la féte, le Quatorze Juillet.
               Dm                 G
Il n'y avait jamais un copain de trop
                  C
Dans l'equipe þ Jojo.
                                Dm                      G
Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain,
              G                    Am
On partageait tout et on n'avait rien.
                      Dm                           G
Qu'est-ce qu'on etait fou, qu'est-ce qu'on s'en foutait,
                        C    F C
Qu'est-ce qu'on etait bien...

On louait pour des prunes
Les quatre murs d'un vieux grenier,
Tout prõs þ s'ecrouler,
Mais pour toute une fortune
On n'aurait pas demenage.

(Au refrain.) 

Lucien a mis les voiles,
Et Jacques s'est paye un bistro
Oû Andre boit de l'eau,
Je n'suis plus fort au hale,
Roger inspecte les impòts,
Pierre cherche du boulot.
J'ai change de guitare,
Mais j'ai garde comme un cadeau
Cet air qui me tient chaud
Du fond de la memoire -
Celui de l'equipe þ Jojo.

(Au refrain.)



A                 C#m
Mes amis, je dois m'en aller,
F#m                 C#m
Je n'ai plus qu'þ jeter mes cles,
    F#m                  Hm
Car elle m'attend depuis que je suis ne -
  E
L'Amerique.

  A             C#m
J'abandonne sur mon chemin
F#m                  C#m
Tant de choses que j'aimais bien,
  F#m                Hm
Cela commence par un peu de chagrin -
  E
L'Amerique.

(Refrain:)

  A
L'Amerique, l'Amerique,
   C#m             E
Je veux l'avoir et je l'aurai.
  A
L'Amerique, l'Amerique,
   C#m               E
Si c'est un réve, je le saurai.
     F#m                                   E
Tous les sifflets des trains, toutes les sirõnes des bateaux
      D                           E
M'ont chante cent fois la chanson de l'Eldorado -
     F#m      D E
De l'Amerique.

Mes amis, je vous dis adieu,
Je devrais vous pleurer un peu.
Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux
Que l'Amerique.

Je reviendrai je ne sais pas quand,
Cousu d'or et brode d'argent,
Ou sans un sous, mais plus riche qu'avant,
De l'Amerique.

(Au refrain.)

L'Amerique, l'Amerique,
Si c'est un réve, je réverai.
L'Amerique, l'Amerique,
Si c'est un réve, je veux réver...



Bm                                  F
Il etait un peu poõte et un peu vagabond,
F7                                       Bm
Il n'avait jamais connu ni patrie, ni patron.
                             B               D#m
Il venait de n'importe oû, allait aux quatre vents,
                  Bm         F            Bm
Mais dedans sa roulotte nous etions dix enfants.
              G#               C#   F
Et le soir, autour d'un feu de camp,
     Bm         G#             C#
On révait d'une maison blanche, en chantant:

(Refrain:)
                                       G#
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa,
          G#7                  C#
C'est vraiment fatigant d'aller oû tu vas!
                                       G#
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa,
      G#7                      F
Tu devrais t'arréter dans ce coin!

Mais il ne nous ecoutait pas, et dõs le petit jour
La famille reprenait son voyage au long cours.
A peine le temps pour notre mõre de laver sa chemise -
Et le voilþ reparti pour une nouvelle terre promise.
Et le soir, autour d'un feu de camp,
Elle révait d'une maison blanche, en chantant:

(Au refrain.)

Et c'est ainsi que cahotant þ travers les saisons,
C'est ainsi que regardant par-dessus l'horizon,
Sans méme s'en apercevoir, not' põre nous a semes
Aux quatre coins du monde, comme des grains de ble.
Et quelque part au bout de l'univers
Roule encore la vieille roulotte de mon põre:

(Au refrain.)



F                                                  C
Tous les matins il achetait son p'tit pain au chocolat,
                                               F
La boulangõre lui souriait, il ne la regardait pas,
       F7
Et pourtant,
                         B
Elle etait belle, les clients
Ne voyaient qu'elle...
Bm                   F                           C
Il faut dire qu'elle etait vraiment trõs croustillante,
                    F     F7
Autant que ses croissants.
Bm                     F                         C
Et elle révait, melancolique, le soir dans sa boutique,
                    F    C#
A ce jeune homme distant.
F#                                                 C#
Il etait myope, voilþ tout, mais elle ne le savait pas.
                                                    F#
Il vivait dans un monde flou oû les nuages volaient pas.
             F#7
Il ne voyait pas
                                  H
Qu'elle etait belle, il ne savait pas
Qu'elle etait celle
Hm             F#                   C#
Que le destin lui envoyait þ l'aveuglette,
                  F#     F#7
Pour faire son bonheur...
Hm                          F#                 C#
Et la fille qui n'etait pas béte, acheta des lunettes
               F#     D
A l'elu de son coeur.
G                                                          D
Dans l'odeur chaude des galettes et des baguettes et des babas
                                             G
Dans la boulangerie en féte un soir on les maria.
          G7
Toute en blanc -
                            C
Qu'elle etait belle! Les clients
Ne voyaient qu'elle...
Cm            G                              D
Et de leur union sont nes des tas des petits gosses,
               G   G7
Myopes comme papa,
Cm                     G                         D
Gambadant parmi les brioches, se remplissant les poches
                        G
De p'tits pains au chocolat.

(solo: G D G)

       G7
Et pourtant,
                         C
Elle etait belle, les clients
Ne voyaient qu'elle...
Cm            G                           D
Et quand on y pense, la vie est trõs bien faite:
                G     G7
Il suffit de si peu -
Cm                      G                          D
D'une simple paire de lunettes pour accrocher deux étres
                      G
Et pour qu'ils soient heureux.



(intro: E H E E7 A E F# H)

     E              H
Je m'baladais sur l'avenue,
   E                E7
Le coeur ouvert þ l'inconnu,
   A             E
J'avais envie de dire "bonjour"
    F#       H
A n'importe qui.
    E
N'importe qui -
   H
Et ce fut toi -
E
Je t'ai dit
    E7
N'importe quoi,
   A            E                A      H E
Il suffisait de te parler pour t'apprivoiser.

(Refrain:)

E   H         E    E7
Aux Champs-Elysees,
A   Amaj7     F#   H
Aux Champs-Elysees,
E          H
Au soleil, sous la pluie,
E         E7
A midi ou þ minuit -
A                  E               A        H E
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysees.

Tu m'as dit: "J'ai rendez-vous
Dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare þ la main
Du soir au matin".
Alors je t'ai accompagnee,
On a chante,
On a danse,
Et l'on n'a méme pas pense þ s'embrasser.

(Au refrain.) 

(solo: A H E E7 A H E H E - x2)

Hier soir deux inconnus,
Et ce matin, sur l'avenue -
Deux amoureux, tout etourdis
Par la longue nuit.
Et de l'Etoile þ la Concorde,
Un orchestre þ mille cordes,
Tous les oiseaux du point du jour
Chantent l'amour.

(Au refrain.)



Cm
Dans son quartier du vieux Quebec
                               Hm
Les rues ont l'air d'avoir l'accent,
Et l'an deux mille voisine avec
                            Bm    F
Les maisons grises du vieux temps.

         Bm              F#
Mais l'hiver vient d'eclater,
            Bm
Le Saint-Laurent est prisonnier
D'un decembre qui va bien durer six mois.
          D#m
Quand les jours ressemblent aux nuits
Sans eclaircie þ esperer,
                                      B
Qui peut croire que l'ete nous reviendra?

(Refrain:)

  D#                   B
Moi, j'avais le soleil jour et nuit
                Cm
Dans les yeux d'Emilie,
          B
Je rechauffais ma vie þ son sourire.
  D#                     B
Moi, j'avais le soleil nuit et jour
              Cm
Dans les yeux de l'amour
        G#                   F
Et la melancolie au soleil d'Emilie
           B
Devenait joie de vivre.

Dans son quartier du vieux Quebec,
Quand les toits redeviennent verts,
Quand les enfants ont les pieds secs,
On tourne le dos þ l'hiver.

C'est la féte du printemps,
Le grand retour du Saint-Laurent,
On dirait que les gens sortent de la terre.
Mais Emilie n'est plus þ moi,
J'ai froid pour la premiõre fois,
Je n'ai plus ni sa chaleur, ni sa lumiõre.

(Au refrain.)

En ce temps-lþ, j'avais le soleil jour et nuit
Dans les yeux d'Emilie,
Je rechauffais ma vie þ son sourire.
Moi, j'avais le soleil nuit et jour
Dans les yeux de l'amour
Et la melancolie au soleil d'E



G
Seule devant ta glace
		       Am
Tu te vois triste sans savoir pourquoi

Et tu ferais n'importe quoi
     D		 D5#
Pour ne pas étre þ ta place

{refrain:}
G			      G
Si tu t'appelles melancolie
				 Am     Am
Si l'amour n'est plus qu'une habitude
		      D7
Ne me racontes pas ta vie
	  C	  Am7 D D5#
Je la connais, ta solitude
G			      G
Si tu t'appelles melancolie
				 Am     Am
On est fait pour l'oublier ensemble
		      D7
Les chiens perdus, les incompris
	  C	  Am7 D D5#
On les connaít, on leur ressemble

Et demain peut-étre
Puisque tout peut arriver, n'importe oû
Tu seras lþ, au rendez-vous
Et je saurai te reconnaítre

{au refrain:}



(intro: Am E7 Am E7 Am E7 Am E7 C G C E7 Am E7 Am Am7 E7 Am)

Am                                Dm
C'est comme un appel qui vient du large
         G                        C    E
Qui me ramõne une bouffee de souvenirs
Am                                  Dm
C'est comme un grand livre plein d'images
      Am           E            Am
Que jamais je ne m'arréterai de lire

(Refrain:)

C                            G
Se souviennent-ils de mon passage
G7                            C
Mes amis de mes tout premiers jours?
C7                              F
Oû sont-ils, les enfants de mon áge
                                 C
Est-ce qu'ils ont fait un bon voyage
           G           C
Que sont devenues mes amours?

G                       G7
Celles qui m'ont fait attendre
C
Celles qui n'ont pas connu ma chambre
D
Celles que j'ai fait souffrir
                            G
Celles pour qui j'ecris mon livre
Juste avant de reussite
Sur un banc d'Universite

(solo: Am E7 Am Am E7 E7)

Elle etait jolie, la Marilyn de mon lycee
Je l'emmenais sur mon scooter pour voir James Dean et puis danser
Elle etait moins belle, la fille du bar, mais pas besoin
D'étre une star pour vous apprendre þ embrasser

(Au refrain.)

Je n'arrive pas þ croire
Qu'elle soit sortie de ma memoire
Celle þ qui j'avais promis
Jusqu'þ mon nom, jusqu'þ ma vie
Et qui un jour a disparu dans l'inconnu

(Refrain:)

F                            C
Se souviennent-ils de mon passage
C7                            F
Mes amis de mes tout premiers jours?
F7                              B
Oû sont-ils, les enfants de mon áge
                                 F
Est-ce qu'ils ont fait un bon voyage
           C           F
Que sont devenues mes amours?


Last-modified: Wed, 19 Feb 1997 09:29:27 GMT
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